Justice et Paix, c’est probablement ce à quoi nous aspirons tous. Il est dès lors curieux qu’en 2014, ces deux belles dames ne règnent pas encore en maître sur notre société… C’est probablement la raison pour laquelle la Commission Justice et Paix est aussi active en la matière… Mais que font-ils, concrètement? Retour sur l’association pour en savoir plus !

A l’origine une lutte contre la pauvreté

C’est lors du Concile Vatican II en 68 que La Commission Justice et Paix voit le jour. Sa mission? Lutter contre la pauvreté. Depuis lors, de nombreuses autres commissions se sont créées, dont la Commission Justice et Paix Belgique Francophone, en 73 par l’évêque de Liège ainsi que de nombreux citoyens chrétiens engagés. Ce n’est d’ailleurs pas la seule Commission Justice et Paix en Belgique. Outre leur pendant néerlandophone, il existe plusieurs commissions régionales, toutes relativement indépendantes, bien qu’évidemment liées à la commission originelle.

Le Sud, un letimotiv.

Plusieurs commissions donc, dont la principale préoccupation était initialement « comment lutter contre la pauvreté en Belgique ? ». Un sujet qui, s’il est encore travaillé à l’heure actuelle, a été rejoint dans les années 80-90 par celui des conflits et plus précisément celui des conflits dans les pays du Sud avec cette question clé : « Comment pouvons-nous contribuer à la paix et à la justice dans le monde ? Comment apporter un regard, une expertise utile à la prévention ou la résorption des conflits dans les pays du Sud ? ».

Comprendre pour mieux agir.

Contrairement à certaines ONG qui soutiennent des projets dans les pays du Sud afin de les aider, la Commission Justice et Paix tente d’offrir des clefs de lecture et de compréhension des conflits aux citoyens belges pour qu’ils puissent, à leur tour, agir directement. La Commission donne des pistes, responsabilise, conscientise, fait le lien et lutte contre le sentiment d’impuissance, en espérant que cela porte ses fruits et que le citoyen s’engage, de sa propre initiative, dans l’une ou l’autre cause.

Nord et Sud intimement liés

En effet, même si le Belge peut ne pas se sentir directement concerné par les conflits du Sud, pour Justice et Paix, il est toujours possible de directement les relier à l’Europe et à ses citoyens et consommateurs. Ils travaillent par exemple sur le conflit à l’est du Congo qui est notamment lié à l’extraction illégale de minerais, minerais qui arrivent par la suite dans les mains du consommateur européen. En tant que consommateur, le Belge peut se sentir concerné, peut décider d’agir. Qu’il signe une pétition, prenne part à une conférence, interpelle les politiques ou autre, Justice et Paix tient à ce que le citoyen belge sache qu’il peut apporter sa pierre à l’édifice et que la somme des actions individuelles peut changer le monde !

Des ressources naturelles propres pour 2016 ?

Le programme 2014-2016 de la Commission porte sur la gestion des ressources naturelles dans les pays du Sud, proposant des analyses mais aussi des alternatives. La Commission voudrait que ces alternatives aident les décideurs politiques à prendre de réelles initiatives pour le règlement de ces conflits et une meilleure gestion des ressources naturelles afin de rompre, une fois pour toutes, ce lien entre conflit et ressources naturelles, ressources qui intensifient bien souvent des conflits déjà en place.

Justice et Paix travaille actuellement sur une proposition de législation qui viserait à bannir les minerais des conflits du marché européens et assurer l’approvisionnement en minerais propres, un projet pour lequel elle cherche l’appui des politiques, bien sûr, mais aussi des citoyens.

Elle offre la possibilité à leurs partenaires du Sud de rencontrer les décideurs politiques belges afin de leur apporter un témoignage réel et fiable de la situation et de voir ce qu’ils peuvent mutuellement s’offrir, comment ils peuvent agir de concert au niveau européen. La Commission fait alors le lien entre des interlocuteurs qui n’ont pas forcément l’occasion de s’entretenir habituellement.

Mais que fait le(s) Parlement(s) ?

Concernant ces minerais des conflits, plusieurs entreprises belges ou cotées à la Bourse de Bruxelles sont concernées, il est donc légitime que le consommateur belge demande à connaître l’origine de ces minerais. Justice et Paix a d’ailleurs prévu d’interroger les parlementaires fédéraux belges sur les minerais des conflits afin qu’ils interpellent le Gouvernement mais aussi d’inviter les parlementaires européens belges et leur demander de se positionner sur la question.

Justice et Paix, une commission cléricale ?

La Commission ne travaille pas qu’avec des catholiques ou des chrétiens, loin de là ! Justice et Paix est avant tout humaniste, pluraliste et progressiste et bien que leur origine chrétienne fasse partie intégrante de leur identité, elle n’en définit pas pour autant tout leur travail. Aujourd’hui, la Commission Justice et Paix Belgique Francophone de Bruxelles, se compose de 7 employés mais aussi de nombreux groupes de travail auxquels tous les citoyens peuvent se joindre. Pour Justice et Paix, le plus important c’est que le citoyen puisse avoir une réflexion, une action en participant ces groupes de travail.

Comment soutenir Justice et Paix ?

En les suivant sur Facebook, en s’abonnant à la newsletter et en relayant leurs informations mais surtout en participant à leurs projets, notamment en rejoignant un groupe de travail (Amérique Latine, Afrique Centrale, Économie politique, pédagogie,…). Et si jamais vous ne savez pas trop comment et dans quel domaine vous investir, Justice et Paix vous accueillera et vous aiguillera avec plaisir !

Toutes leurs publications accessibles sur internet.– www.justicepaix.bewww.facebook.com/justicepaixTwitter

One thought on “La Commission Justice et Paix

  1. madame caroline je suis très ravi de vous retrouvee aujourd’hui pour pleindre mon casvous connassiez tous comment nous nous battons par la voie moral et démocratique pour donner les valeurs aux peuples congolais courage à notre pere congolais excellent cardinal mosengo Laurent qui utilise son esprit pour ce congo.
    je suis ali lingoma bilimo Didier demandeur d’asile politique au soudan Khartoum au niveau du hcr de cela 8 depuis 2010 avec ma famille et comme je soutien moise katumbi .
    l’ambassade de la rdcongo avec la complicité de la sécurité soudanaise comme elles ont une relation forte m’ont arrêté pendant un mois et 3jours et me déporté vers Kinshasa en disant opposant politique contre au régime en marche qui est vrai il également sans valeur.j’ai été arrêté dans la cour du unhcr devant les officiers de la protection locaux du unhcr le 16/10/2017a 18h 30 et après la détention de1mois et trois jours torturé mes deporta le 19/11/2017vers Kinshasa.
    Arrivé àl’aéroport international d’adisabeba en ethiopie j’avais pris fuite dans l’avion pour redemandé la protection de unhcr ethiopie .oui ils sont venus interdire ma déportation mais je suis ici 4 mois sans aucune aide alimentaire ni docteur je suis malade .la protection local persiste de me laisser entrer alors le unhcr est en train de me chercher une nouvelle terre d’asile .il m’on dit ils attendent la réponse du Genève je suis un humain sans nourriture sans avoir l’accès même de bain c’est trop pénible et en plus j’ai 4 enfants plus les 3 autres que j’avais adopté qui sont tous rester à Khartoum avec ma femme je ne connais pas leur sort même les amis qui on partageait la même idéologie politique qui sont tous en l’insécurité total je vous prie d’intervenir au près du unhcr ethiopie adisabeba pour mon cas merci pour votre dimension démocratique de la laïcité et de défenseur de droits humains

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