Pour coopérer autour d’une ressource vitale et rare. Un atelier de réflexion urgent et passionnant. Les inscriptions sont ouvertes.

« Toi aussi sauve le monde : ferme ton robinet quand tu te brosses les dents ! ». Suffisant ? Faire l’inverse est évidemment idiot. Mais cette injonction civique, claire et lisse comme de l’eau de roche, apparaît vite très suffisante. Explorons, travaillons, modifions notre approche de cette ressource qui nous connecte au monde et à son avenir. Qui nous connecte nécessairement à d’autres femmes et hommes qui roulent leur bosse ailleurs. Afin de réfléchir ensemble aux principes solidaires qui dessineront des transformations historiques des relations humaines ! Rien que çà. L’avenir des hommes, que l’on veut plus en paix et plus démocratique, passera par l’eau, le dialogue et l’intelligence.

Je pense l’eau donc je serai !

Mais pourquoi donc une réflexion sur la paix et la démocratie au départ de l’eau ? N’est-elle pas cette ressource inépuisable qui existe et existera de tout temps ? L’eau devient une ressource stratégique. C’est-à-dire vitale et rare. Chaque jour un peu moins renouvelable. Il est désormais évident que les hommes sont entrés en compétition pour sécuriser leur accès. La conflictualité au cœur des relations internationales sera-t-elle alors le prisme de la course à l’eau ? Le conflit ne démarre pas sur le champ de bataille. La guerre est la défaite de la pensée, et la faillite du lien social et politique qui se suicide par d’autres moyens. Donc, il s’agit de penser le conflit très tôt afin que tous les acteurs puissent rechercher une vérité commune dans la coopération et la recherche du bien commun. Avec l’eau, il reste un paquet de trucs à jouer. C’est notre chance. Avec l’eau, il en va de la vie des hommes elle-même. C’est notre responsabilité.

Modifier mon regard ?

Un monde meilleur se construira d’abord dans les têtes et les imaginaires. Or, les schémas de pensée qui habitent le citoyen belge du 21ième siècle sont souvent ceux du consommateur modèle et passif. Au-delà des belles et jolies antiennes sur l’eau – nous les aimons ! – les enjeux qu’elles participent à dissimuler sont essentiels. Complexes certes, mais essentiels. Il nous faudra donc commencer par le commencement et fouiller nos têtes à la recherche des idées préconçues, des dogmes et autres certitudes figées. Détruire des fantômes pour commencer enfin à construire des chances réelles de progrès humain.

Donc, nous chercherons ensemble à comprendre et déconstruire une série de clichés qui hantent nos représentations collectives et dirigent nos actes. Nous confronterons nos discussions à toute une série de documents contradictoires. Dans nos échanges horizontaux, nous partagerons réflexions, expériences, références. Nous envisagerons des cas concrets, des dossiers qui mettent en colère, des dossiers qui donnent la gnaque. Nous pisterons les voies qui nous sembleront résolues, transformatrices, et humaines. Nous abandonnerons le pessimisme et le nihilisme aux salauds (c’est pas moi qui le dis, c’est Jean-Paul !) et nous explorerons avec entrain et optimisme des chemins qui renforcent l’espoir d’un monde meilleur.

Modalités pratiques

Inscription obligatoire par mail ou via formulaire. La formation coûte 15 euros mais comprend les magazines, es sandwiches, boissons et collations pour 3 jours.

Où et quand ?

A la CNAPD, 51 chaussée de Haecht 1210 Saint-Josse.Les 2, 3, 4 novembre de 9 à 17h.

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