Le mercredi 14 novembre, avec la liquidation du chef de la branche armée du Hamas à Gaza, Israël commence une nouvelle opération militaire à Gaza, invoquant encore le « droit de se défendre ». L’Union européenne, le tout nouveau prix Nobel de la paix, s’est déclarée « très préoccupée », alors qu’elle continue jour après jour son rapprochement avec Israël. Combien de morts faudra-t-il avant que les États-Unis et l’UE, « défenseurs des droits de l’Homme », réagissent ? En attendant ce réveil, la CNAPD appelle les citoyens à user de tous les moyens non-violents à leur disposition : Osons le boycott !

Avigdor Lieberman, le Ministre israélien des Affaires étrangères, issu de l’extrême-droite, a encore récemment qualifié la demande de reconnaissance de la Palestine à l’ONU de « terrorisme politique » et de principal obstacle à la paix entre Israël et la Palestine. Outre l’absurdité de ce genre de discours, auquel apparemment certains donnent encore du crédit, quelle est cette « paix » dont il est question ? S’agit-il de l’imposition par la force d’un état de domination et de colonisation toujours plus poussée ? S’agit-il de l’usage constant de la violence comme politique d’État ? S’agit-il de l’acceptation des violations répétées et revendiquées du droit international ?

Le sacro-saint « droit d’Israël à se défendre » vient une nouvelle fois d’être revendiqué pour expliquer la violence coutumière et démesurée d’Israël à l’égard du peuple palestinien : 150 raids aériens meurtriers contre la population de Gaza en 3 jours. Plus de 20 morts et de 230 blessés. La nouvelle agression israélienne n’est rendue possible que par l’impunité dont jouit cet État auprès des chancelleries occidentales ; au premier rang desquelles figurent les États-Unis et l’Union européenne, qui prouvent une nouvelle fois l’inconsistance de leur discours de respect du droit international et des droits de l’Homme. Cette inconsistance se matérialise autour de nombreuses prises de position : Pourquoi la Commission européenne continue-t-elle de financer nombre de programmes de recherche avec des industries israéliennes d’armement ou des sociétés de « sécurité » ? Pourquoi le Parlement européen accepte-t-il de voter le Traité ACAA sur la conformité des produits industriels israéliens (dont des produits illégaux issus des colonies), marquant ainsi une étape importante en plus vers l’intégration d’Israël dans le marché commun européen ?

Ce décalage entre l’accueil fervent que les hommes et femmes politiques réservent à Israël dans nos pays et la violence intrinsèque de la politique israélienne, son irrespect continu et répété du droit international et du droit international humanitaire soulignent une nouvelle fois l’importance de la mobilisation citoyenne qui doit envoyer un message clair et sans compromis pour la paix, réelle et équilibrée, et le respect strict du droit international. La CNAPD appelle donc les citoyens à user de tous les moyens non-violents à notre disposition pour exercer la pression sur le Gouvernement israélien. La CNAPD appelle ainsi au boycott des produits israéliens, en se ralliant à la campagne initiée par l’ABP (association belgo-palestinienne), « Osons le boycott ».

Contre l’inaction et la complicité de nos dirigeants politiques, refusons de financer par notre consommation cette situation de conflit permanente. Par notre consommation, envoyons un message clair de soutien à la population palestinienne opprimée. Boycottons les produits israéliens pour marquer notre volonté d’une paix juste au Proche-Orient.

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