Face à la tuerie du 24 mai au Musée juif et les récents résultats de l’enquête évoqués dans les médias, Betrand Henne, journaliste politique, a reçu Rik Coolsaet, ce mardi 3 juin, durant le 7-9 de Matin Première.

Mais qui est Rik Coolsaet? Professeur de relations internationales à l’Université de Gand, il y dirige le Département de Sciences politiques de la Faculté des Sciences politiques et sociales.

Spécialiste du terrorisme djihadiste, il coordonne des recherches sur le terrorisme et la radicalisation et a été nommé membre de la Commission d’Experts sur la radicalisation violente de la Commission européenne et du European Network of Experts on Radicalisation (ENER).

Lors de son interview, Rik Coolsaet affirmait que, selon lui, il ne s’agit pas d’un problème de civilisation, d’un problème d’implantation d’islam en Belgique et que « tous les jeunes qui partent en Syrie […] ne sont pas des religieux ».

Il expliquait ainsi que « la couche religieuse est extrêmement superficielle, ce sont des jeunes en perte de repères, ce sont des jeunes qui se sentent mal dans leur peau, ce sont des jeunes qui cherchent à laisser derrière eux une vie de petite criminalité » et  que  » c’est un processus extrêmement personnel et [que] ça n’a rien à voir avec des religieux ».

Il confirmait aussi la nécessité de « renforcer le dispositif préventif […] puisque ça fait toujours défaut en Belgique« .

Des dires qui corroborent en tout point les constatations et les revendications de la CNAPD se retrouvant dans notre brochure sur L’engagement des jeunes Belges dans le conflit en Syrie.

Pour voir l’interview en entier sur le site de La Première.

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