En tant qu’activiste climatique, pourquoi devrions-nous nous intéresser à des sujets tels que la guerre et la paix ? Pourquoi, en tant qu’activistes pacifistes, rejoignons-nous la lutte contre le changement climatique ? Qu’ont en commun la lutte pour la paix et le climat ? Nous aimerions en discuter avec vous lors de notre journée de formation du samedi 12 mars. Nous nous réjouissons de vous rencontrer à nouveau en personne, d’apprendre ensemble, d’échanger des idées et de forger des plans d’action pour le printemps.
Les aspects pratiques :
Lieu : Salle Novanoïs, 3 rue des Ailes, 1030 Schaerbeek.
Comment s’y rendre ? Avec les transports en commun, descendez à la gare de Bruxelles-Nord. Cliquez ici pour obtenir l’itinéraire.
Programme :
9h30 : Accueil et enregistrement autour d’un café
10h00-12h30 : Climat et militarisation
Pourquoi devrions-nous, en tant que mouvement climatique, être éveillés aux questions de guerre et de paix ? Pourquoi devrions-nous lier l’antimilitarisme et l’anti-impérialisme à la lutte écologique ? Pourquoi la nouvelle guerre froide est-elle mauvaise pour le climat ? Pourquoi les politiciens encouragent-ils un renforcement du militarisme pour lutter contre le changement climatique ? Le capitalisme vert est-il la voie à suivre ? Avec les membres du mouvement pour le climat et vous, nous en discuterons.
12h30-13h30 : pause déjeuner (contribution libre)
14h – 15h30 : Le retrait des troupes Françaises et Européennes, que ce passe-t-il au Mali ?
Après une présence de l’armée française au Mali de presque 10 ans, Macron vient d’annoncer le retrait de son armée, « bien qu’elle reste dans la région ». Depuis 2019 un puissant mouvement populaire s’est mobilisé contre cette présence. Deux coups d’État ont eu lieu, suivis de coups d’État dans deux pays voisins (Burkina Faso et Guinée).
Que se passe-t-il au Mali et au Sahel ? D’où vient la menace du terrorisme et de la violence qui doit justifier l’intervention militaire européenne dans la région du Sahel. Quels sont les motifs de l’ancienne puissance coloniale pour lesquels elle insiste à rester dans la région ? Nous invitons Mohammed Diarra, représentant du parti SADI, parti de gauche et anti-impérialiste malien, pour l’expliquer.
14h – 15h30 : Combattre le greenwashing apartheid : En quoi la Palestine représente une question de justice climatique (session en anglais)
Le développement durable en Israël. Saviez-vous que le Fonds national juif plante des milliers de pins chaque année dans le cadre de la « gestion forestière » ? Fantastique, pourrait-on penser, si ce n’est que ces arbres se trouvent sur des terres palestiniennes volées et que les colons israéliens détruisent chaque année des masses d’oliviers palestiniens. L’année dernière, Israël a signé un contrat portant sur la construction d’un gazoduc sous-marin pour le « méthane » qu’il vient d’extraire et qui pourrait remplacer le mazout et le diesel. L’Union européenne est donc très enthousiaste, pour un gaz qui est extrait dans les eaux de Gaza.
Avec vous et des collaborateurs de la campagne BDS, nous discuterons de l’image « verte » d’Israël et de son impact sur la population palestinienne, et plus encore de ce que nous pouvons faire.
16h-17h : Organisons-nous ! Ensemble, nous regardons notre calendrier d’action pour ce printemps.
17h : Nous terminerons la journée avec un verre au bar.
COVID : en raison de la pandémie et de la sécurité de tous, nous demandons à chacun de présenter un CST à son arrivée et de porter un masque buccal pendant la journée de formation.
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Enregistrements : Inscrivez-vous via ce formulaire. Nous travaillons avec un nombre maximum de participants compte tenu de la situation sanitaire, alors assurez-vous de vous inscrire.
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