La Journée internationale des prisonnier·ères pour la paix, célébrée le 1ᵉʳ décembre, rend hommage aux personnes qui ont été emprisonnées pour avoir refusé la violence militaire et défendu la paix, au prix de leur liberté.

Depuis plus de 60 ans, l’Internationale des Résistant·es à la Guerre (IRG-WRI) publie les noms et les histoires des personnes qui ont été emprisonnées suite à leurs actions en faveur de la paix. Beaucoup sont objecteur·ices de conscience, emprisonné·es pour leur refus d’incorporer l’armée. D’autres ont commis des actions non-violentes pour perturber les préparatifs de guerre.

Cette journée rappelle l’importance du droit à l’objection de conscience et met en lumière les personnes qui, partout dans le monde, s’engagent contre la guerre malgré la répression. 

Ce 1er décembre 2025 a une saveur particulière, avec le réarmement massif et la propagande militaire qui s’étendent partout en Belgique et en Europe. Le mois dernier, le ministre de la défense Theo Francken envoyait à 150 000 jeunes de 17 ans une lettre nominative pour les inviter à faire leur service militaire volontaire. Une initiative qui fait froid dans le dos. Depuis, des voix s’élèvent pour la paix, et contre l’armée. Une plateforme a notamment vu le jour pour proposer un contre-discours, à l’initiative de la CNAPD et d’autres organisations de la société civile belge : Service for Peace.

Qui veut la paix, prépare la paix !

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.