Le 9 décembre, c’est la Journée internationale de commémoration des victimes du crime de génocide, d’affirmation de leur dignité et de prévention de ce crime. Instaurée par les Nations unies il y a aujourd’hui 10 ans, cette journée rappelle l’importance de se souvenir des millions de personnes qui ont perdu la vie dans des contextes de génocides. C’est aussi l’occasion de réaffirmer notre engagement pour que ces crimes n’arrivent plus.
Cette date a été choisie car elle correspond à l’adoption, en 1948, de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide : c’est le premier traité international qui définit ce crime, et oblige les États à le prévenir et à le punir.
La journée du 9 décembre est d’abord un moment de mémoire. Elle rend hommage aux victimes des génocides passés et reconnaît la souffrance profonde des survivant·es et de leurs familles. Aujourd’hui, comment ne pas penser aux génocides passés : le génocide des populations natives en Amérique du Nord par les colons, le judéocide en Europe par les nazis pendant la Seconde guerre mondiale, le génocide des Tutsis par les Hutus au Rwanda, le génocide de Srebrenica par les forces serbes de Bosnie, le génocide arménien par le gouvernement ottoman pendant la Première guerre mondiale, …
Mais cette journée est aussi une alerte : les génocides et les conflits génocidaires doivent être visibilisés et prévenus. Il est important de les nommer, afin de pouvoir les empêcher et participer à protéger les peuples concernés, et leur rendre justice au regard du droit international. Nous condamnons les trop nombreux génocides encore en cours.
Selon le droit international, le génocide est un des crimes les plus graves. Alerter, prévenir, sensibiliser, mobiliser, dénoncer, se battre contre les génocides est une partie essentielle du combat pour la paix.
