Le deuxième speed meeting politique s’est déroulé le vendredi 28 mars à la CNAPD. Retour sur des échanges pour le moins prenants !

Saint-Josse, 19h30, les premiers invités arrivent : un jeune MR, un Ecolo-J et un Comac prennent l’apéro, en attendant que le speed meeting commence. Peu à peu, la salle se remplit. Alors que certains rejoignent directement leurs amis, d’autres sympathisent autour d’une verrine de taboulé, d’un nem ou d’un petit sandwich.

19h50, Guillaume Defossé, président de la CNAPD, prend la parole et rappelle les « règles du jeu » : un représentant de chaque jeunesse par table, six revendications spécifiques et six candidats qui changent de table toutes les 15 minutes. À chaque table un modérateur et un militant CNAPD, afin d’assurer le maintien d’une certaine cordialité et neutralité. Le public quant à lui, observe mais surtout écoute attentivement ce qui se passe autour de lui.

20h, les retardataires arrivent et les jeunes s’installent à leur table en compagnie du modérateur et du militant. Ceux-ci font connaissance et parlent un peu des sujets du mémorandum de la CNAPD mais surtout de celui qu’ils vont « triturer » toute la soirée.

20h15, la cloche sonne, les candidats s’installent et le premier tour commence. Les questions fusent, le débat est ouvert. « Qu’en pensez-vous ? », « pourquoi cette position-là ? », « Que ferez-vous si vous gagnez les élections ? ». Ils ont beau être jeunes, leur répondre n’est pas toujours aisé.

Très vite, la cloche sonne à nouveau, synonyme de la fin du premier tour. Les candidats, en plein débat, ne sourcillent pas, nous sommes presque obligés de les rappeler à l’ordre. Ils s’installent à une nouvelle table et les voilà repartis sur un tout autre sujet.

Deux, trois, quatre… six tours se passent et les discussions ne se tarissent pas. Le public écoute toujours, heureux de pouvoir entendre de vive voix des candidats parler de leurs positions politiques. Les jeunes, quant à eux, ne faiblissent pas. L’un d’entre eux nous confie même « c’est mon anniversaire… mais je suis quand même venu car c’est important ! ».

Les six tours sont finis et les modérateurs rassemblent les idées qui ont été lancées tout au long de la soirée avec les jeunes pendant que les candidats boivent un verre, histoire de s’hydrater un peu. Ceux-ci semblent s’accorder avec les candidats liégeois : les sujets – bien que précis – sont passionnants mais terriblement complexes ! 15 minutes ne suffisent pas à faire le tour de la question.

Le conciliabule terminé, les modérateurs prennent la parole pour énoncer leurs conclusions sur les positions de chaque parti ou candidat en ce qui concerne leur table. Le reste de l’assemblée, rassemblée autour du buffet, écoute et pose des questions.

Un dernier verre de l’amitié est proposé et jeunes, candidats et public tout confondu discutent de l’intérêt d’aborder plus souvent ces six revendications complexes mais importantes dans le débat politique.

Peu à peu, la salle se vide, certains vont continuer à parler politique jusqu’aux petites heures, d’autres rentrent sagement chez eux. Quelle que soit leur destination, une chose est sûre : ce fut une soirée politiquement et intellectuellement riche pour laquelle ils n’étaient en aucun cas déçus d’avoir sacrifié leur vendredi soir.

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