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Cinéma, théâtre, débat… l’édition 2015 du festival Eye on Palestine s’est soldée par une semaine exceptionnelle au succès inédit.

eye on palestineLe festival Eye on Palestine apporte la Palestine en Belgique en faisant découvrir au public des talents palestiniens et internationaux bien établis ou émergents : metteurs en scène, artistes, auteurs, musiciens, scientifiques et activistes. Projet culturel et social sans but lucratif, cet évènement est porté par un large éventail d’organisations et d’institutions belges et surtout par leurs nombreux bénévoles.

Organisé conjointement par l’Association Belgo Palestinienne, le KVS et le centre culturel Jacques Franck, cette édition 2015 Eye on Palestine a rencontré un succès jamais égalé. Une semaine de salles de projection combles, de débat riche et de performances artistiques brillantes.

Durant une semaine, les spectateurs venus en masses ont pu (re)découvrir une autre image de la Palestine : hilarante, à travers le film d’animation « The wanted 18 » racontant la résistance autour d’un élevage de bovidés; émouvante, dans « On the bride side » , odyssée d’un couple de réfugiés palestiniens à travers l’Europe barricadée; interpellante, dans « The Do gooders » qui nous questionne sur le rôle des internationaux en Palestine; inattendue, avec la présentation de François Dubuisson sur la Palestine dans le cinéma.

Par ailleurs, on a vu le centre culturel palestinien eye on palestine-2Maramiya occuper le KVS pendant toute la semaine, faisant découvrir différents aspects de la culture et de la cuisine palestiniennes. Une pause délicieuse, un petit « home sweet home » au sein du KVS, très agréable pour ceux qui enchainaient plusieurs spectacles dans le centre culturel flamand.

Parmi les évènements marquants du festival, on compte sans nul doute la soirée d’ouverture et le show de 47 Soul, un jeune groupe palestinien au succès grandissant, qui a fait vibré près de 500 personnes avec de la musique traditionnelle palestinienne, la Dabke revisitée, à la sauce groove et hip-hop. La performance Décris-Ravage de la metteuse en scène Adeline Rosenstein offrait quant à elle une fresque surprenante et burlesque sur l’histoire palestinienne du 19e et début du 20e siècle. Le festival s’est clôturé par une soirée animée sur les rythmes endiablés proposés de DJ Bruselo, avec un succès confirmé pour la Dabke palestinienne, entrainant les festivaliers jusqu’au bout de la nuit.

Après le succès de cette édition, il est probable que le festival Eye on Palestine recolonise nos salles l’an prochain… A suivre !

Simon Moutquin pour l’ABP

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