On ne peut pas dire que l’année 2017 ait été particulièrement paisible pour les partisans de la Paix et de la Démocratie. Entre le sens de la diplomatie de Donald Trump, les tensions entre ce dernier et la Corée du Nord sur fond de menace nucléaire, l’aggravation du conflit au Yémen plongeant chaque jour des milliers de civils dans la misère, les crises humanitaires au Sud-Soudan, en Somalie, au Nigéria, la crise Birmane et tout le reste. Nous n’avons pas franchement de quoi nous réjouir.

Aussi niveau belgo-belge, l’année 2018 n’a pas été rose non plus. Les évènements qui remettent sérieusement en question notre démocratie n’ont pas manqué. Loin d’ être exhaustifs, mentionnons par exemple les « affaires » Publifin, Samusocial, le Kazakhgate, la politique d’asile et de migration de Théo Francken ou celle d’exportation d’armes de Willy Borsus.

Bref, il y a du pain sur la planche pour les associations comme la CNAPD qui plaident pour un monde plus juste, plus solidaire, dénucléarisé, qui favoriseraient les investissements sociaux plutôt que militaires comme facteur de croissance et symbole de puissance et de développement.

En 2018, deuxième année de mise en œuvre de notre plan quadriennal sur la « Culture de Paix », la CNAPD entend continuer à jouer son rôle de défenseur des valeurs pacifistes et démocratiques. Premièrement en continuant à développer et diffuser nos outils pédagogiques. Directement en lien avec notre plan quadriennal citons par exemple notre outil sur les logiques de dominations qui empêchent de mettre en place une véritable culture de paix (intitulé Logiques de dominations. Dominations logiques ?). Deuxièmement, en parallèle du développement de différents outils pédagogiques, de la construction et de la participation à différents projets et à la rédaction de documents de plaidoyer sur des thématiques chères à la Coordination ( politique de défense et de sécurité européenne, OTAN, démocratie et citoyenneté,…) qui nourrissent les formations et animations de la CNAPD, nous entendons également continuer à occuper l’espace publique et médiatique, à travers les médias traditionnels ou les réseaux sociaux, sur les sujets d’actualité qui relèveront de notre intérêt ou de celui de nos membres.

Finalement, en 2018, la CNAPD continuera son travail de réseau et de collaboration avec divers plateformes dans lesquelles elle est déjà engagée: la plateforme « Pas d’avions de chasse », le Réseau d’action international sur les armes légères, le Réseau belge sur les ressources naturelles, la coalition contre les armes nucléaires, Tout autre chose, l’organisation du contre-sommet de l’OTAN, le Comité T… ou dans de nouvelles si cela s’avère pertinent.

En route pour 2018 donc, avec ces deux objectifs toujours en tête : en tant que coordination pluraliste et progressiste, relayer nos revendications et celles de nos membres vers le monde politique et le grand public mais aussi, en tant qu’organisation de jeunesse, informer, sensibiliser et mobiliser le public jeune sur son rôle de « citoyen acteur de paix » ici et ailleurs.

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